
Le dictionnaire de Maine et Loire de Célestin Port nous donne la façon dont, depuis le IXe siècle, on a écrit Juvardeil:
- 852 : Villa Gavardelium, carte de St Aubin
- 1028 : Senor de Gavardollio, Carte du Ronceray
- 1036 : Juvardeullium, Carte St Serge
- 1080-1120 : Guavardullium ou W, Carte St Aubin
- 1097 : Guavardolium, Trésor des Chartes
- 1097 : Gavardolium : St Nicolas
- 1090-1100 : Gavardeil, Carte du Ronceray
- 1094-1097 : Javardeillium, Carte de St Serge
- 1104-1120 : Jubardulium, Carte de Ronceray
- 1104-1120 : Juvardelium
- 1114-1134 : Juvardeil, St Serge 1449, 1508, 1638
- 1230-1264 : Juvardolium Gavardeil
- 1293 : Javardolium
- 1633: Chevardé
- 1692 : Jouvardé, Acte de vente
- 1711 : Juvardé (Beata Maria de), Titre du prieuré.
Cette dernière à subsisté, et on pouvait encore entendre il y a plusieurs années des personnes âgées dire Juvardé.
On ne saura sans doute jamais d'où est venu ce nom.
Une explication pourrait être donnée si on croit le livre de Danzat "le village et la paysan":
" Les domaines gaulois, centre important de défrichements, ont été désignés par des noms composés dont le second élément était ialos, clairière ( transformé plus tard en ialum).
C'est cette finale que nous retrouvons dans les innombrables noms de villages terminés en eil, aeil, euil,...
Le premier élément désignait généralement une particularité du domaine d'ordre agricole ou autre : Valeuil, Valuéjoul, clairière des pommiers ; Luneil, Limeuil, clairière des ormes ; Mareil, Mareuil, grande clairière....
Nous n'avons pu jusqu'ici savoir ce que voulait dire Javar ou Gavard.